jeudi 28 novembre 2013
Transaction à
trois équipes entre Jonquière,
Laval et Cornwall!
Les Jonquiérois
prennent une chance et mettent
la main sur l’excellent Yvan
Busque
JONQUIÈRE, jeudi
le 28 novembre 2013. –
Les Marquis n’ont qu’un match au
programme cette fin de semaine,
mais l’état major ne chôme pas
pour autant. En fait, la
formation jonquiéroise vient de
conclure une deuxième
transaction en moins de
vingt-quatre heures. Cette fois,
c’est un pacte à trois équipes
qui prend place, chose que l’on
voit de moins en moins souvent.
Tout d’abord, les
Marquis ont transigé l’homme
fort Cédric Verreault aux Braves
de Laval en retour du jeune
attaquant Julien Corriveau. Puis
les Jonquiérois ont aussitôt
troqué Corriveau, ainsi qu’un
choix de troisième et de
quatrième ronde au prochain
repêchage aux Riverkings de
Cornwall. En retour, les Marquis
mettent la main sur l’excellent
attaquant Yvan Busque.
En Yvan Busque,
les Marquis mettent la main sur
un attaquant de fort calibre, un
attaquant de puissance, mais
surtout un gagnant. Originaire
de St-Georges de Beauce,
l’attaquant de 30 ans a connu du
succès partout où il a passé.
Celui qui a porté les couleurs
des Saguenéens de Chicoutimi de
2001 à 2004 a remporté le
championnat universitaire
canadien en 2005, il a été élu
le joueur le plus utile à son
équipe universitaire en 2007, il
a remporté la Coupe Futura en
2010 avec St-Georges de Beauce
dans la LNAH, pour ne nommer que
ceux-là.
Busque ne jouait
pas cette année, lui qui a
conclu la dernière saison avec
St-Georges de Beauce avec 26
points en 28 rencontres. «
Yvan est un projet, même si j’ai
bon espoir de le mettre sous
contrat. Plus tôt cette année,
j’avais eu l’autorisation de lui
parler et il avait démontré de
l’intérêt pour Jonquière. Mais
il n’était pas prêt à jouer à ce
moment-là. Il parlait plus de la
fin novembre et nous y sommes.
Voilà pourquoi nous avons pris
le risque de l’acquérir. De
plus, il a gagné partout et Karl
Boucher le connait bien et là en
très haute estime », de
mentionner le directeur général
de la formation, Dean Lygitsakos.
« Busque est
actuellement en remise en forme.
Et semble-t-il qu’il est
justement en très grande forme.
Nous le voyons dans le moule de
Yannick Tremblay. Un gagnant, un
gars de caractère qui n’a pas
peur de se salir le nez et un
leader. Ce type de joueur, on ne
peut pas s’en passer. Mais il
est faux de dire que c’est dans
la poche. Le vrai travail de
séduction commence dès
maintenant. Le fait que Cédric
Verreault n’était pas un
régulier nous a permis de
prendre cette chance. On a visé
le grand coup avec cette
transaction. Je ne fais pas
d’accroire à personne, rien
n’est joué, il n’est pas signé.
Je vais m’acheter un billet de
loterie après-midi et vais tout
faire pour l’insérer dans notre
alignement »,
de poursuivre le grand manitou
des Marquis, tout en ajoutant
qu’il informera les partisans et
membres des médias si des
développements surviennent dans
ce dossier.
Le départ d’un
valeureux guerrier
Cette transaction
marque donc la fin de
l’association entre Cédric
Verreault et les Marquis.
L’homme fort de 31 ans aura
donné de précieux services à la
formation jonquiéroise. Rarement
utilisé sur une base régulière,
Verreault était toujours
d’office lorsque les
instructeurs faisaient appel à
ses services. Le guerrier en
sera à une cinquième équipe dans
la LNAH à sa huitième saison
dans le circuit Godin.
« Je serais
malhonnête de ne pas remercier
Cédric pour son apport chez les
Marquis. C’est connu de tous, je
l’aime bien et je l’ai
régulièrement eu dans mes
alignements. C’est tout un
guerrier, qui n’a pas besoin de
tape dans le dos pour comprendre
son rôle. Mais Cédric voulait
jouer et avec l’éclosion de
Samuel Lévesque, je ne pouvais
pas l’utiliser sur une base
régulière. Je l’empêchais donc
de jouer et il ne méritait pas
ça. Il m’avait fourni une liste
d’équipes pour lesquelles il
aimerait jouer et Laval en
faisait partie. Je l’ai donc
accommodé avec plaisir »,
de clore l’instructeur-chef de
la formation jonquiéroise.
Olivier
Charpentier |