dimanche 13 octobre 2013
Victoire des
Braves en fusillade devant 2095
personnes
Malgré une
remontée spectaculaire en 3e,
les Éperviers s'inclinent
(Jean
Doyon) - Après avoir
connu un mauvais départ en
première période, les Éperviers
de
Sorel-Tracy ont démontré
beaucoup de caractère pour
revenir en force en 3e période
et niveler le pointage 5 à 5,
alors qu'ils étaient en déficit
de trois buts. Les Braves de
Valleyfield sont tout de même
venus gâcher le match inaugural
des Sorelois en l'emportant en
fusillade.
Cependant,
c'était la première fois en
quatre ans que l'équipe locale
enregistrait un point au
classement, en ouverture de
saison, à son domicile.
D'ailleurs, pour
cette ouverture, la présence de
"Nasty" Mirasty s'est
véritablement fait sentir,
puisque 2095 spectateurs étaient
venus accueillir le légendaire
bagarreur, qui n'a pas déçu. Il
s'est impliqué dès le départ
dans un combat avec Mario Joly,
a fait quelques présences à son
tour régulier, a refusé de jeter
les gants devant Brandon
Christian, qui lui en a profité
pour le tabasser un peu, mais
Mirasty lui a fait signe qu'il
n'était pas intéressé, et a
écopé d'un dix minutes
d'inconduite, en fin de 3e, pour
avoir provoqué le banc adverse,
ce qui n'est plus toléré
aujourd'hui dans la LNAH, comme
lui a expliqué l'officiel de la
rencontre. Peut-être une
question d'ajustement pour la
prochaine fois ?
Maxime Charron et
Charles Fontaine n'étaient pas
en uniforme ce soir, les deux
joueurs sont toujours inscrits
sur la liste des blessés.
Fontaine est aux prises avec une
blessure à l'aine, tandis que
Charron récupère d'une profonde
coupure au menton, infligée la
semaine dernière à
Trois-Rivières, mais devrait
revenir au jeu la semaine
prochaine.
Une mauvaise
première période pour les
Éperviers, particulièrement en
défensive qui a accordé trois
buts sans réplique, dont deux de
Karl Fournier(un en supériorité
numérique) et un de Julien
Corriveau. D'ailleurs,
Corriveau et Fournier ont joué
tout un match pour les Braves.
L'autre combat dans cette
période fut l'affrontement entre
Guillaume Coudé et Manu
Fréchette. Oufff, c'était très
solide comme affrontement,
probablement le meilleur combat
de la soirée.
En 2e période,
les deux équipes marquent chacun
deux buts. Les Éperviers
s'inscrivent une première fois
au tableau grâce à un tir
puissant de Michaël Tessier sur
une passe parfaite de Benjamin
Lecomte. Mais, Jean-René Forget
viendra marquer deux fois, dont
son premier de la soirée en
désavantage numérique, lors d'un
deux contre un avec Olivier
Proulx. Après le 2e filet de
Forget, Francis Breault décide
de changer le gardien Francis
Gourdeau au profit de Martin
Bradette. Peu de temps après,
Gregory Dupré travaille fort
dans le coin de patinoire pour
finalement dégager Stéphane Roy
qui marque d'un tir franc de
l'enclave. Une passe à Éric
Bertrand là-dessus.
En 3e, arrive
l'épisode Brandon Christian et
Jon Mirasty, mentionné plus
haut. Sur le jeu, Christian
écopera d'un cinq minutes pour
agresseur et sera expulsé de la
rencontre. Sur cette
supériorité numérique, Gregory
Dupré marque, complétant
un jeu de Éric Doucet et Louis
Mandeville. Lors d'un autre jeu
de puissance, Christian
Deschênes fait mouche pour le 4e
des siens, grâce à un tir dans
le coin droit du filet, sur des
passes de Doucet et Dupré.
Puis, Michaël Tessier soulève la
foule lorsqu'il marque le but
égalisateur à 16:04, sur une "garnotte"
qui touche la cible, et encore
une excellente passe de Gregory
Dupré.
Les Éperviers ont cependant joué
une grosse période de
prolongation multipliant les
poussées vers le gardien Adam
Russo, qui n'a jamais cédé. En
fusillade, malgré les buts de
Tessier et Roy, c'est finalement
Maxime Boisclair qui est venu
hanter son ancienne équipe
marquant le but décisif.
Entrevues :
«
Là, on reste calme ! », disait
l'entraineur-chef Francis
Breault après le match
voyant la déception dans le
visage de ses proches.
« Je
l'ai dit cette semaine en
conférence de presse, la saison
sera longue et difficile, mais
il faudra progresser de match en
match. Ce fut un match en deux
séquences, une mauvaise première
moitié et une meilleure pour
l'autre. On a beaucoup de
travail à faire défensivement,
mais on va devoir s'impliquer un
peu plus physiquement dans notre
zone. On a démontré beaucoup de
caractère en 2e moitié, c'est le
point positif.»
Comment s'était de diriger
Mirasty ?
« Agréablement
surpris, il est capable de faire
son shift, je vais être capable
de l'utiliser à l'occasion. »
Avec deux buts ce soir,
Michael Tessier connait un
bon début de saison, il l'avait
dit au camp d'entrainement qu'il
était en forme, très motivé et
prêt pour la saison.
« À 29
ans, j'ai décidé de me mettre en
forme et j'ai encore du plaisir
à jouer. On veut tous
s'améliorer dans la vie, et je
suis dans cette voie-là
présentement. On a un bon
vestiaire, et j'aimerais être un
rouage important pour l'équipe.
»
Sur le match de ce soir, Tessier
expliquait :
« Peut-être un
manque de communication en zone
défensive, disait-il. Un
premier match, une grosse foule,
peut-être un peu de nervosité,
mais on est revenu de l'arrière,
et ça, c'est important.» Et ce
soir, comment c'était de jouer
avec Mirasty ?
« C'est un gars
qui fait de place quand il est
sur la patinoire, parce que le
focus est sur lui. Mais, dans
la chambre, c'est un super bon
gars, il parle à tout le monde,
il encourage, c'est agréable de
jouer avec lui.»
Pour la grande vedette de la
soirée, Jon Mirasty,
c'était son premier match depuis
environ 8 mois avouait-il.
« Je
me sentais un peu rouiller ! »,
déclarait-il après le match.
«
Mais, j'ai reçu un accueil
chaleureux de la part des
partisans. » Il a même commenté
son accrochage avec Brandon
Christian.
« J'étais choqué
contre lui de m'avoir "jumpé" de
la sorte. Je n’ai pas de temps
à perdre avec lui. On essayait
de gagner le match, je voulais
lui faire prendre une punition,
c'est ce qui est arrivé, et cela
nous a permis de revenir dans le
match. », disait Mirasty qui n'a
pas eu beaucoup de temps pour
connaitre tous les joueurs de
l'équipe. On ne sait pas quand
il reviendra, mais il a dit que
les discussions se poursuivront
au cours des heures qui suivent.
Oh, quel
arrêt !
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