Les Marquis perdent un important point en prolongation!
Les Sorelois battent les Jonquiérois dans une rencontre des plus serrés…

JONQUIÈRE, samedi le 4 janvier 2014. – On avait dit que les Marquis et les Éperviers sont deux équipes qui se ressemblent et c’est bien vrai. Vendredi soir au Colisée Cardin, les deux équipes se sont disputées une rencontre serrée, où la qualité du jeu en zone neutre fut un facteur, les chances de marquer peu nombreuse. Bref un match typique de séries éliminatoires. Au final, les Sorelois l’ont emportés 4-3 en surtemps.

La première période a débutée tel que les 1 600 spectateurs réunis à Sorel s’attendaient, soit par deux bagarres de qualité. Tout d’abord Alex Penner et Jon Mirasty se sont lancés dans un duel épique, avant de voir Gaby Roch et Sébastien Laferrière faire de même. Difficile de déterminer un réel gagnant dans les deux duels. Chose certaine, les partisans semblaient apprécier.

Une fois le calme revenu, les Jonquiérois prennent les devants rapidement, lors de la troisième minute, grâce au quinzième de la saison de Denis Hamel suite à un véritable lancer des poignets des ligues majeures. Quelques minutes plus tard, les Éperviers sèment l’impasse grâce au deuxième de la saison de Guillaume Coudé-Tremblay qui déjouait Pier-Olivier Pelletier à l’aide d’un tir à la fois précis et vif.

Puis à peine deux minutes plus tard, les Éperviers prennent les devants pour la première fois du match grâce à Stéphane Roy et son quatorzième de la saison sur un but étrange. Suite à une belle passe dans l’enclave, Roy a littéralement chargé le gardien Pelletier qui était pourtant dans son demi-cercle. Le cerbère des Marquis n’y pouvait rien et c’était 2-1. Si ce n’était pas de l’obstruction, on peut se demander ce que c’était, mais malgré les doléances des Marquis, la marque était de 2-1 après les vingt premières minutes de jeu.

Mais les Marquis est une équipe de caractère qui trouve souvent un moyen de revenir de l’arrière et c’est ce qu’ils ont fait au deuxième tiers. Lors de la dixième minute, Luis Tremblay qui était utilisé à l’attaque mettait une belle pression sur la défensive adverse derrière le filet, avant de ressortir avec la rondelle et de battre de vitesse le gardien Sorelois pour faire 2-2. Puis, avant la fin de l’engagement, les Jonquiérois reprenaient les commandes grâce au neuvième filet de la campagne d’Hugo Carpentier.

Tôt en troisième période, l’attaquant Maxime Charron était oublié seul dans l’enclave et parvenait à déjouer habillement Pier-Olivier Pelletier pour faire 3-3. Étrangement, le jeu s’est animé rendu-là. Les deux équipes jouaient du jeu beaucoup plus intense, avec de bonnes mises en échec, elles qui étaient quasiment invisible lors des cinquante premières minutes de jeu.

Les trois premières périodes n’ayant pas pu faire de maitre, c’est donc en surtemps qu’on allait départager un gagnant entre ces deux bonnes équipes. Mais les partisans n’auront pas eu besoin de veiller tard. Dès la trente-quatrième seconde, Pier-Olivier Pelletier voit l’attaquant Sorelois décamper seul sur l’aile gauche à la conquête de la rondelle, le gardien Jonquiérois fait une audacieuse sortie qu’il réussi à merveille en harponnant la rondelle à Denis Hamel hors du territoire. Le vétéran des Marquis a malheureusement commis une rare erreur en y allant d’une passe molle par en arrière, arrivant sur le bâton de Stéphane Roy qui marquait dans une cage abandonnée, probablement un de ses buts les plus faciles en carrière. Les Éperviers l’ont donc emportés 4-3.

Olivier Charpentier