Victoire en prolongation à Rivière-du-Loup

Les Prédateurs de Laval disputaient ce soir, avec un effectif de 18 joueurs et dont faisait partie le nouveau défenseur Kyle Mariani, le premier de deux matchs en moins de 24 heures à Rivière-du-Loup contre les 3L et ont remporté le duel en prolongation par la marque de 6 à 5.

Le capitaine Jean-François Laplante s'inscrit rapidement au pointage après 1:40 écoulée au match. Les 3L nivèleront la marque près de huit minutes plus tard grâce à un but de Bryce Swan. Mathieu Brunelle profite d'un surnombre pour compter son 9e but de la saison à 16:34 alors que Juraj Kolnik trouve le chas à 30 secondes de la fin du premier tiers. C'est 3 à 1 pour les Lavallois.

En moins de six minutes durant la période médiane, les 3L ramènent les deux équipes à la case départ avec les buts de Maxime Tanguay et de Sylvain Deschatelets. À quelques centièmes de la fin du deuxième vingt, Brunelle déjoue François Lacerte. Les Prédateurs mènent alors 4 à 3.

L'équipe hôtesse prend les devants en troisième période lorsque Maxime Tanguay et Sylvain Deschatelets réussissent à percer Mathieu Corbeil, le second but étant marqué en supériorité numérique. Kolnik compte son deuxième but de la soirée à 2:30 de la fin des 60 minutes réglementaires pour forcer la période de prolongation après un score de 5 à 5.

C'est en étant aidé de Nicolas D'Aoust et de Jonathan Oligny que Brunelle ajoute un troisième but à sa fiche, donnant ainsi aux Prédateurs la victoire au compte de 6 à 5.

Les 1082 spectateurs du Centre Premier Tech ont assisté à un seul combat, celui de Jonathan Oligny contre Marc-Olivier D'Amour en fin de première période. Les 3L ont dominé au chapitre des tirs au but en dirigeant 38 lancers sur Mathieu Corbeil tandis que François Lacerte a fait face à 28 lancers de ses anciens coéquipiers.

Le deuxième match de cette série aura lieu dans quelques heures, à 19 h 30 samedi. L'équipe lavalloise est dirigée ce weekend par le directeur général Lucien Paquette, l'entraîneur-chef Serge Forcier étant retenu par des obligations professionnelles.

Pierre Dionne