Les deux équipes s'en promettaient beaucoup au cours de la semaine, et les 1244 partisans en ont eu pour leur argent surtout en première période, avec 5 combats, dont un en période de réchauffement entre David Lacroix et Yves Girard.

Quatre combats ont éclaté dans les deux premières minutes de jeu, soit Simon Rizk et Mario Joly, David Lacroix et Yves Girard, Curtis Tidball contre Martin Trempe et Steve Oligny contre Maxime Charron. Lors de ce dernier affrontement, Oligny écopait d'une majeure de cinq minutes pour s'être battu avec du ruban gommé ou autre sur les mains, ce qui est illégal dans la LNAH. Le joueur a très certainement été mal informé.

Malgré une mitraille en règle de la part des Éperviers sur le gardien Mathieu Corbeil, ils ne parviennent pas à s'inscrire pendant cet avantage numérique de cinq minutes. Entre temps, Jean-François Laplante avait déjà fait avancer son équipe de 1 point, grâce à un but en supériorité numérique.

Les Predz en ajoutent un autre à la 12e minute de jeu, celui de Chris Doyle son 9e, sur une montée à deux contre un. Sorel réplique enfin deux minutes plus tard lors d'un jeu de puissance, quand Samuel Carrier vient supporter l'attaque des siens et faufile le disque derrière le gardien de Laval pour faire 2 à 1.

Les Prédateurs ne lancent pas souvent, mais ils sont efficaces, surtout quand Juraj Kolnik, laissé seul devant le gardien, qu'il a complètement étourdi, inscrivant son 11e de la saison, et augmentant de deux l'avance des siens. Par la suite les Éperviers frappent le poteau deux fois. Les mises en échec sortent soudainement de la part des Éperviers. Puis, le Prince Coudé invite Manu Fréchette qui accepte. Fréchette est sorti éméché de ce combat.

Mais, ce qui a soulevé la foule dans cette période, c'est la mise en échec de Evgueny Nurislamov sur Joshua Desmarais. Pouff, au centre la patinoire. Desmarais est retourné à son banc tout de suite après.

Une première moitié de 2e période moins éclatante que la première, mais on s'est rendu compte que les deux équipes se sont ajustées en défensive, et les chances de marquer sont devenues plus rares. Sauf que Marco Charpentier a trouvé le moyen une fois de plus de se faire valoir en s'amenant sur le flanc droit, pour décocher un plomb à partir du cercle des mises en jeu, et marquer son 9e pour faire 3 à 2. Ensuite Girard invite Lacroix, se dernier refuse, mais décide de laisse tomber les gants un peu plus loin et surprendre Girard, qui n'a pu rien faire.

À 18:47, Étienne Brodeur, qui venait tout juste d'appliquer une sévère mise en échec sur un Lavallois, ramasse le disque et va marquer son 6e de la saison d'un puissant tir de l'enclave, et égalise ainsi le pointage 3 à 3.

La 3e n'a pas fait de maître, si ce n'est que les Éperviers ont écopé de plusieurs pénalités, mais ont survécu à chaque fois, et que le gardien Mathieu Dugas a pris les choses en main et a tenu bon jusqu'à la fin.

Le match n'a pas fait long feu en prolongation, puisqu'à 1:42, les Prédateurs tranchaient le débat, grâce à une rondelle sautillante que Mathieu Brunelle n'a pas manqué de rediriger derrière Dugas. Sur le but, les Éperviers contestaient le fait qu'Éric Doucet et Marco Charpentier avaient été atteints par des bâtons au visage, sans que les officiels ne lèvent le bras, alors qu'ils ont été très généreux à distribuer des 2 minutes aux Sorelois, surtout en 3e.

Quoi qu'il en soit, les Prédateurs de Laval sont venus surprendre les Éperviers à leur domicile, l'emportant 4 à 3 en prolongation.

Les Éperviers étaient à court de plusieurs hommes importants pour le match de ce soir, dont Gregory Dupré, Christian Deschênes et Jon Mirasty, tous trois blessés et Simon Poirier qui lui était non disponible. Du côté de Laval, l'excellent Alexandre Imbeault était absent, atteint d'une mononucléose, nous a-t-on rapporté.

Les Éperviers auront la chance de se reprendre vendredi soir à Trois-Rivières contre le Blizzard dès 20h. Match diffusé sur les ondes du FM 101,7.