dimanche 22 mars 2015
Défaite des Éperviers 5
à 1
Des River Kings méconnaissables,
la série est égale 2 à 2
Par Jean Doyon
CORNWALL -
Les River Kings de Cornwall sont
méconnaissables depuis deux
matchs, encore hier soir devant
leurs partisans, d'ailleurs ils
étaient au nombre de 1285 au
centre civique Ed Lumley, pour
les voir remporter le 4e match
de la série quart de finale au
compte de 5 à 1. Certes, une
défaite gênante pour les
Champions de la saison 2014-15,
et la série est maintenant égale
2 à 2.
Si le dernier match à Cornwall
en était un plutôt "somnifère",
celui d'hier était très
différent, le jeu allait souvent
d'un côté comme de l'autre, et
l'attaque des River Kings, qui
s'est mises en branle vendredi
au Colisée Cardin, a poursuivi
sur cette lancé samedi soir.
André Sandrzyk a joué
probablement son meilleur match
de la saison pour les Ontariens,
avec un but et une passe, mais
surtout des jeux inspirants pour
ses coéquipiers,
particulièrement en défensive.
Bon match également pour
Tessier, Marcoux, Ouimet et
Coucelles.
Après deux périodes, ce n'était
tout de même que 2 à 1 pour
Cornwall, rien n'était perdu,
mais ce pointage expliquait bien que les Kings
donnaient du fil à retordre aux
Sorelois. Habitués à des
remontées spectaculaires cette
saison en 3e période lors des
matchs sur la route, les
Éperviers ont plutôt regardé
jouer l'adversaire dans le
dernier tiers, à des occasions
plutôt cruciales. Les Kings ont
ajouté deux autres buts à leur
avance, et un autre dans une
cage déserte. L'hermétique
défensive soreloise s'est
entrouverte pour environ une
dizaine de minutes, ce qui a été
fatal pour les hommes de Francis Breault.
Certes le gardien Pete
Karvouniaris a été excellent
pour les siens, mais l'attaque
des Éperviers a connu des ratés
ce weekend, des lancers hors
cible, trop haut, trop faible,
et ça, c'était quand il se
décidaient à lancer vers la zone
payante.
Aucun but en première, mais à 43
secondes de la 2e, Anthony
Courcelles ouvrait le pointage
lors d'un avantage numérique
pour les River Kings, suivi de
Michaël Stinziani, son 2e des
séries, à la 16e minute de jeu.
Étienne Brodeur réalise un top
net pour battre Pete K, et
réduire la marque 2 à 1. Steves
Simoes, qui croyait jouer son
dernier match en carrière devant
ses partisans, a participé à la
feuille de pointage en
inscrivant un but en désavantage
numérique à 11:06 de la 3e
période, puis André Sandrzyk
ridiculisait les Éperviers avec
une montée de sa zone jusque
dans l'enclave du gardien Russo,
pour le déjouer et faire 4 à 1.
À 18:21, les officiels de la
rencontre allouaient un but à
François Ouimet, découlant du
règlement qui dit que si un joueur s'en
va seul devant une cage déserte
et qu'il se fait accrocher au
dernier instant, au point de
rater complètement la cage, le
but lui serait accordé quand
même. C'est ce qui s'est
produit lorsque ce dernier fut
accroché in extremis par
un défenseur sorelois. Score
final, Cornwall 5, Sorel-Tracy
1.
Les lancers; 29-24 en faveur des
Éperviers, les étoiles; 1- Pete Karvouniaris, 2- André Sandrzyk,
3- Steve Simoes.
Le prochain match entre les deux
équipes aura lieu à Sorel-Tracy,
vendredi prochain sur le coup de
20h. Ce sera la traditionnelle
soirée du bruit à Sorel-Tracy,
les 500 premières personnes
arrivées au Colisée recevront un
objet promotionnel.
Jim Chandik nous a donné la
frousse
Pendant le match d'hier à
Cornwall, le vétéran officiel
Jim Chandik a été fauché par
accident, par un joueur des
Éperviers qui avait perdu pied.
Résultat, Chandik est tombé sur
le dos, se fracassant la tête
contre la patinoire,
complètement étendu, et ne
bougeait plus.
Il s'est écoulé quelques
secondes avant que l'on se
rende compte que Chandik était
KO, les deux mains à plat le
long de son corps et que les
lumières étaient éteintes.
Voyant l'urgence, le capitaine
Steve Simoes prit en charge la
situation et demanda aux
soigneurs des deux équipes de
venir en aide à l'officiel, et
se dirigea par la suite près des
responsables de l'aréna afin de
préparer une civière au besoin.
Finalement, JIM reprit ses sens,
grâce aux bons soins des deux
soigneurs, et se releva très
lentement. Il y régnait un
silence de mort dans l'aréna,
tout le monde a retenu son
souffle et espérait voir
l'arbitre se relever.
Très ébranlé, Chandik a été
conduit vers son vestiaire sous
les applaudissements de la
foule. Est-ce que le port du
casque pour l'arbitre a été
bénéfique lors de cette chute ?
La réponse c'est OUI. Mais, il
n'y a pas que les joueurs qui
sont de véritables guerriers
dans cette ligue, ne voulant pas
abandonner ses collègues en
plein milieu d'une partie, Jim
Chandik est revenu au jeu en fin
de match.
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