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dimanche 03 janvier 2016

Les Éperviers remontent, mais s'inclinent en fusillade
Par Jean Doyon



(Sorel-Tracy) - Les Éperviers de Sorel-Tracy ont fait subir toute de sorte d'émotion aux 1226 spectateurs présents dimanche après-midi au Colisée Cardin. Les hommes du nouvel entraineur, Serge Forcier, ont pris les devants 2 à 0 en première contre les Prédateurs de Laval, puis ont vu ces derniers les devancer 4 à 2, revoir les Éperviers niveler le pointage, amener le tout en prolongation, puis en fusillade, et voir les Prédateurs l'emporter sur le seul but de la séance, celui de Martin Gascon.

Dans l'ensemble, un match enlevant, souvent frustrant pour les Sorelois, mais qui a permis aux partisans de reprendre confiance envers l'équipe. On sent aussi que la rivalité naturelle des Éperviers avec Laval va bon train.

Les Éperviers ouvrent la marque à 7:02. Une entrée de zone de Christian Deschênes qui attire un défenseur pour remettre à Vincent Couture qui redirige le tir derrière Adam Russo. Sur le jeu suivant, Guillaume Coudé invite Martin Trempe et les gants tombent, pour un combat très court. Puis David Lacroix y va contre Sébastien Laferrière, et Laffy s'en est bien tiré.

Sorel résiste ensuite à un 5 contre 3, et Christian Deschênes encore, entre et passe à Charpentier qui avait Massé sur le dos, et va marquer le 2e des Sorelois. On commence à y croire du côté de Sorel-Tracy à cette victoire tant attendue.

Mais la foi a ses limites, quand les Prédateurs ajoutent quatre buts de façon consécutive. Tout d'abord Pierre-Luc Sleigher en fin de première période, réduit l'écart d'un but avec un tir du cercle des mises en jeu qui déjoue Paul Bourbeau.

Les Predz nivellent le pointage en milieu de 2e, quand Jérémi Janeteau récupère un retour de lancer alors qu'il y avait de la circulation dans l'enclave de Sorel-Tracy.

Immédiatement après, Gascon intercepte une passe au centre de la patinoire, et à deux contre un, Gascon garde le disque, bifurque au centre et tir entre les jambières du gardien, et donne les devants aux siens 3 à 2.

Puis un 3e, celui-là a fait mal, c'était pendant une attaque à 3 contre 3, David Massé garde la rondelle, marque du cercle des mises en jeu, un lancer précis à la droite de Bourbeau, qui sera remplacé par Mathieu Dugas.

Au cours de la 2e période, on a sorti les bras des deux côtés de la patinoire, particulièrement lors d'une échauffourée, alors que Laferrière et Simon Poirier se sont empoignés, et que Guillaume Coudé s'est occupé d'Éric Laplante. Si Coudé n'avait pas été intimidant au cours des dernières rencontres, il s'est repris cet après-midi, s'impliquant physiquement beaucoup plus souvent.

En début de 3e, le défenseur Kevin Robert se fait frapper par Pierre-Luc Sleigher le long de la rampe, et Robert se blesse assez sérieusement pour ne plus revenir dans le match. Sur le jeu, Samuel Carrier a jeté les gants pour se porter à la défense de son coéquipier. Robert s'ajoute à la liste des blessés qui compte aussi Étienne Brodeur et Maxime Robichaud.

À 4:30, toujours en 3e, Louis Mandeville souligne son retour dans l'alignement en marquant de la pointe sur un lancer bas, alors qu'il y avait de la circulation devant Russo. C'est alors 4 à 3.

Puis l'impossible arriva, mettant beaucoup de pression autour de la cage de Russo, Dominic Léveillé réussit enfin à marquer le but égalisateur qui amenait tout ce beau monde en prolongation.

Rien à signaler en prolongation, si ce n'est que Christian Deschênes est entré en collision avec un joueur des Prédateurs, et coupé au nez, Deschênes a du quitté le match.


But égalisateur

C'est au 6e et dernier tir en fusillade que Martin Gascon donnait la victoire à son équipe, déjouant Mathieu Dugas qui avait bien fait, 5 à 4, qui permet à Laval de devancer par 5 points les Éperviers au classement.

Les unités spéciales des Prédateurs de Laval, ont été très efficaces, rendant souvent inoffensives les attaques soreloises, même en bénéficiant d'un cinq contre trois, les Éperviers ne sont pas parvenus à marquer. Russo a définitivement fait le travail devant sa cage, bien supporté par ses coéquipiers.

Les lancers : 35-32 en faveur de Sorel, et les Trois Étoiles : 1- Martin Gascon, 2- Marco Charpentier, 3- Pierre-Luc Sleigher.

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