La ligue
Nord-Américaine n'aura jamais
été aussi en demande !
mardi 13 février 2018
Un titre un peu difficile à
imaginer, mais c'est,
semble-t-il, ce qui se passe
présentement pour la ligue
québécoise de hockey senior
majeur, vieille de 22 ans. Si
toutes les rumeurs se
confirment, les « ça l'air
que.. », les quasis
confirmations : « sûr sûr à
95% », on est peut-être en
droit de s'attendre à une ligue
à dix équipes l'an prochain.
Peut-être ... et c'est même
souhaitable !
Dix équipes, deux divisions de
cinq, et les deux dernières
positions au classement serait
exclues des séries de fin de
saison, pour obtenir :
Quart-de-finale, Demi-finale et
Finale. Un calendrier d'au moins
40 parties, et avec l'exclusion
de deux équipes, la saison
voudrait dire quelque chose.
Outre les villes de
L'Ancienne-Lorette et de
St-Jean-sur-Richelieu qui
pourraient accueillir une équipe
dès l'an prochain,
selon l'article de Kévin Beaulé
dans le Semipro Magazine,
d'autres villes sont toujours
d'actualités, comme
Saint-Roch-de-L'Achigan,
Roberval, et Berlin aux
États-Unis.
Dans le cas de Berlin, qui
oeuvre dans la Ligue Fédérale
aux USA, les gens de hockey
là-bas sont très intéressés et
serait sur le point de visiter
le Québec bientôt afin
d'approfondir le cahier de
charge, et faire plus amples
connaissances. De plus, si au
terme de la première année,
l'équipe de Berlin est heureuse
au sein de la LNAH, une autre
ville américaine pourrait se
joindre au groupe, soit
Lewiston, ancienne franchise des
MAINEiacs, de la Ligue Junior
Majeur du Québec, qui est située
tour près de Berlin.
À Roberval, le sérieux des
personnes en place pourrait
conclure au positif. Même avec
un aréna de 800 places assises,
la capacité totale peut aller
jusqu'à 1200-1300. À
Saint-Roch-de-l'Achigan, c'est
au magnifique Complexe JC
Perreault qu'une équipe de la
LNAH pourrait évoluer. Un
nom ressort des discussions à
cet endroit et c'est l'ancien
des Chiefs de Laval, Denis
Chalifoux.
D'autre part, une source à
l'intérieur de la LNAH nous
apprenait que Dean Lygitsakos,
bien connu dans la communauté de
la LNAH, avait une vision
d'avenir pour l'équipe de
Trois-Rivières avec la
complicité d'un commanditaire
trifluvien qui exploite un
magasin d'articles de sports.
Or, cette dernière info a été
niée catégoriquement par le
principal intéressé.
«
TOTALEMENT FAUX ! »,
affirme Dean Lygitsakos au
Semipro Magazine.
« Je ne
dis pas que si jamais un projet
m'était présenté que je ne le
regarderais pas sérieusement. Je
dis seulement que je n'ai pas
été contacté directement ou
indirectement par aucune
personne qui m'aurait parlé d'un
tel projet. Cette rumeur, je
crois que c'est plus un souhait
de quelques personnes.»,
concluait-il.
Maintenant, dans les projets qui
seraient morts, la ville de
Granby et St-Jérôme, ne serait
plus dans les cartons.
Pourquoi ce désir
d'expansion ?
Plusieurs observateurs et
partisans de la Ligue
Nord-Américaine se demandent
pourquoi dans les médias, on
donne autant d'importance à la
future expansion du circuit
Martel au lieu de consolider les
marchés actuels ? C'est
simple, pour justement
consolider les marchés actuels.
Avec seulement six équipes en
lice, revoir toujours les mêmes
cinq autres adversaires devient
monotone. Il y a aussi
moins de matchs au calendrier,
donc l'intérêt et la passion de
gens impliqué dans les équipes
et même chez les partisans,
s'estompe au fur et à mesure que
la saison avance. La baisse des
assistance cette saison, quand
même légère, en est une belle
preuve. Plus il y a d'équipe,
plus il y a de variété, plus le
divertissement est intéressant,
et de nouvelles rivalités
apparaissent.
Pour ma part, ma plus grande
déception fut la disparition des
River Kings de Cornwall.
L'équipe ontarienne venait
mettre du piquant à ce menu de
hockey. C'était en quelque
sorte l'éternel rivalité des
Anglais contre les
Français, et le bassin de
joueurs ontariens amenait de
nouveaux visages dont plusieurs
ont su se faire une place au
sein du circuit senior par la
suite.
Il y a aussi qu'avec moins
d'équipe, la Ligue
Nord-Américaine perd plusieurs
bons joueurs qui ont été «
sacrifiés » au profit de joueurs
vedettes venus d'Europe et des
États-Unis, souvent plus en fin
de carrière qu'au début, et qui
viennent terminer leur carrière
au Québec. Ajouter à cela, les
jeunes joueurs, sélectionnés à
chaque repêchage et que l'on
veut voir développer au sein du
circuit senior. Ces joueurs
sacrifiés, souvent « border line
» et parfois même locaux,
doivent donc aller voir
ailleurs, alors qu'ils feraient
probablement partie d'un 3e ou
même un 2e trio, dans une équipe
d'expansion, ou dans une ligue à
dix équipes.
Un excellent travail de
Martel
Ça semble plutôt unanime, le
commissaire Richard Martel fait
un travail colossal depuis qu'il
est en poste. Le DG des
Éperviers de Sorel-Tracy disait
de lui :
« Quand Richard Martel appel
quelque part, les gens le
reconnaissent et l'écoute.
En plus, on le voit partout et
tout le temps. C'est un
gars qui n'aime pas parler de
ses projets en cours. Il
aime mieux faire ses preuves, et
arriver et dire " Voici ce que
j'ai fait !". C'est
justement ça qu'il a fait avec
les commandites au niveau de la
ligue en début de saison.
Nous lui avons aussi donné le
mandat de "l'expansion" et c'est
ce qu'il est en train de faire.
», expliquait
Deschênes.
En tout cas, la Ligue
Nord-Américaine de hockey n'aura
jamais été aussi en demande que
ces derniers temps et si tout se
concrétise, l'effet boule de
neige pourrait s'étendre sur
d'autres équipes québécoises qui
oeuvre présentement dans
d'autres circuits seniors au
Québec. |