vendredi 12 décembre 2014
CHRONIQUE
L'OBSERVATEUR - PAR SYLVAIN
NEVEU
L’historique du Semipro Magazine
« Gilles
Péloquin et Yanick Lévesque
m’ont inspiré »
- Jean Doyon
(Sylvain
Neveu) - Bien que
l’évolution des médias sociaux
n’ait jamais cessé de progresser
depuis le début du troisième
millénaire, le Semipro
Magazine, considéré au
fil du temps comme la plaque
tournante du hockey senior et
professionnel, a su demeurer une
excellente source d’information
pour les amateurs de hockey
avertis.
Origine du magazine
|
Jean Doyon montrant
ses appareils photo
numériques, dont son
tout premier (à
gauche), qui lui
servit à mettre une
image sur les noms
des joueurs du
circuit Semipro.
Cet appareil SONY
stockait les images
sur une
disquette 3.5...!!! |
Au tournant de l’an 2000,
faut-il se le rappeler, le
contexte médiatique du circuit
Michel Godin affichait alors un
portrait différent de ce que
l’on perçoit de nos jours. La
direction de la ligue ainsi que
plusieurs organisations ne
possédaient pas encore leurs
propres sites web. Les
relationnistes mandatés par les
équipes devaient donc réussir
quelques tours de force afin que
la nouvelle se propage dans un
délai respectable. C’était le
cas de Gilles Péloquin,
responsable des communications
pour le compte de la LHSPQ,
l’alma mater de la LNAH.
«Pélo» pouvait compter toutefois
sur un bon allié en la personne
de Jean Doyon, un chanteur et
guitariste qui venait de se
lancer vers sa deuxième passion,
les communications. Après
avoir implanté son propre
journal web, le SorelTracy
Magazine, ce dernier y
ajouta une section dédiée au
hockey semi-professionnel. Ce
fut toutefois au cours de la
campagne 2002-03 que le Semipro
Magazine prit l’apparence de la
vitrine qui le caractérise
encore aujourd’hui.
Début d’une longue
implication
Cette saison-là, courtisé par le
Sorelois Yanick Lévesque,
gouverneur et assistant-d.g. des
Royaux, Jean fit ses premiers
pas à titre de relationniste.
Voyant que l’information était
dispersée, voire manquante, il
prit l’initiative de rassembler
les nouvelles entourant les
activités du circuit et de les
relier sur une seule page.
Peu à peu, des collaborateurs,
photos, statistiques et liens
s’y sont greffés. Soudainement,
d’un seul clic, nous pouvions
avoir un reflet de ce qui se
tramait au sein des différentes
formations. Les amateurs avertis
des 15 villes représentées l’ont
adopté sur-le-champ. Si bien,
qu’au fil du temps le compteur a
déjà inscrit 25,000 pages lues
quotidiennement durant les
périodes de pointe. Au terme de
sa première saison, l’ensemble
de son travail lui valut le
lauréat remis au relationniste
de l’année.
La confrérie
Croisé récemment, Denis
Boisvert, ex-marqueur entre
autres du Caron et Guay de
Trois-Rivières, qui entame sa
quatrième saison comme
responsable des communications
au sein de la LNAH, tenait à
partager ce commentaire:
«
J’attache beaucoup d’importance
aux profils des joueurs, aux
repêchages ainsi qu’ aux
statistiques. Je dois dire que
le Semipro Magazine a bien servi
ma cause jusqu’à ce jour. En ce
qui a trait à Jean, c’est un
proactif et son expérience parle
par elle-même. Lorsque l’on se
présente à Sorel-Tracy par
exemple, que ce soit pour la
presse écrite ou la radio, il
s’assure que le personnel est à
l’aise pour travailler avec les
équipements mis à notre
disposition. Les galeries de
presse, c’est en quelque sorte
son héritage. ».
Quant à Robert Legault,
relationniste du
Blizzard-Cloutier-Nord-Sud de
Trois-Rivières, il abondait dans
le même sens.
« Jean
a été un témoin privilégié des
exploits de nos franchises au
sein de la LNAH. Plus
particulièrement ceux de
l'organisation qui m'employait à
l'époque, le défunt
Saint-François de Sherbrooke. En
plus d'opérer le Semipro
Magazine, il était responsable
de notre site web. J’ai toujours
apprécié ce qu’il a fait pour
mes équipes, de même que pour le
hockey senior et professionnel.
». Commentait pour sa
part celui qui remplit ce rôle
depuis maintenant 11 ans.
École d’apprentissage
Peu familier à livrer ses
propres états d’âme, l’éditeur
du magazine web a bien voulu
sortir de sa zone de confort
dans le but de répondre aux
questions posées. Spécialement
lorsque je lui ai demandé
comment il analysait son
parcours au hockey senior et
professionnel jusqu’ici.
« Je
dois dire que Gilles Péloquin
est un homme de qui j’ai
beaucoup appris. Quant à Yanick
Lévesque, il est celui qui m’a
ouvert la porte à une longue
implication avec l’organisation
de Sorel-Tracy. Chacun à leur
façon, ils ont été des
personnages importants pour moi.
»
« Puis,
le Semipro Magazine, c’est loin
d’être l’affaire d’un seul
individu. C’est plutôt
l’histoire de plusieurs
personnes qui ont bien voulu
donner de leur temps, de leur
talent et le partager afin de
promouvoir un circuit de hockey.
Grâce à l’internet, tous ces
collaborateurs de partout au
Québec ont pu échanger leurs
informations ensemble et au même
endroit. Certains y ont
développé leur talent d’écriture
ou de photographie, tandis que
pour d’autres, ce fut leurs
commentaires. Si le
Semipro Magazine a été un point
de départ pour eux, alors tant
mieux! Mais n’oublie pas de
citer que je les remercie et que
je ne les oublierai jamais! »,
de conclure celui qui a permis
au hockey senior et
professionnel de profiter d’une
plus grande visibilité. |