jeudi 18 décembre 2014
Bilan
mi-saison des Prédateurs de
Laval
Une formation
à ne plus prendre à la légère
Après un début de
saison plutôt chancelant, trois
victoires lors des 13 premières
joutes du calendrier régulier,
les Prédateurs se sont drôlement
ressaisis par la suite en ne
subissant qu’un seul revers en
temps règlementaire lors des
sept rencontres suivantes pour
ainsi clore la première moitié
de saison à quatre points de la
marque de .500.
Offensive explosive
Quelque chose de magique semble
s’être produit lors du week-end
du 23 novembre dernier à
Rivière-du-Loup. Depuis ce
périple dans le Bas-St-Laurent,
la troupe lavalloise joue de
façon beaucoup plus inspiré. De
plus, l’émergence de certains
joueurs a apporté une certaine
notoriété au sein de cette
formation. Je pense entre autres
au talentueux ailier droit,
Juraj Kolnik qui, de
tout évidence, est de plus en
plus confortable dans cette
ligue.
A l’offensive, le duo explosif
formé de Mathieu Brunelle,
joueur du mois de novembre dans
la LNAH, et de Pierre-Luc
O’Brien, ce dernier actuellement
campé au premier rang des
marqueurs, en a fait voir de
toutes les couleurs aux portiers
adverses jusqu’ici. On ne peut
en douter, l’attaque est loin de
causer des mots de tête à la
direction de l’équipe.
D’ailleurs, à mi-chemin au
calendrier, les lavallois se
retrouvaient au troisième rang
dans ce département en ayant
fait scintiller la lumière rouge
à 92 reprises. Le
quatre-vingt-treizième filet
étant le résultat de la victoire
de 1-0 remporté par défaut
contre les River Kings de
Cornwall.
Force est d’admettre toutefois
que Laval présente une meilleure
formation avec le vétéran
attaquant David Massé dans
l’alignement, lui qui a fait
bouger les cordages à huit
reprises, dont trois en
surnombre, lors des dix
joutes auquel il a part. Quant à
Alexandre Imbault, en voilà un
qui m’a fait écarquillé les yeux
en début de saison. Auteur d’une
fiche de sept filets et quatre
aides en six parties jouées,
celui qui complétait si bien le
trio de Brunelle et
Pierre-Luc O’Brien
souffrirait d’une mononucléose.
Unités spéciales
Dans tous sports confondus, les
unités spéciales ont prouvé
qu’elles peuvent faire la
différence entre la victoire et
la défaite, spécialement dans
les rencontres d’envergures. La
formation de Serge Forcier peut
donc construire autour de ses
propres statistiques en deuxième
demie, elle qui occupait le
premier échelon en avantage
numérique avec un taux de
réussite de 27 % et le deuxième
en désavantage avec un
pourcentage d’efficacité de 82
%.
En infériorité numérique,
l’implication de Chris Doyle et
de Jérémi Janneteau, un combatif
petit joueur de centre que l’on
apprend à découvrir, font
certainement partie de
l’équation. Fait à noter, les
représentants de l’Ile-Jésus ont
également compté à cinq reprises
à court d’un homme.
Aspects à améliorer
Devant le filet, quatre gardiens
de but ont paradé avant
l’arrivée de Mathieu
Corbeil-Thériault. Ce dernier a
su insuffler ce sentiment de
confiance qui manquait à ses
coéquipiers. Quant à la brigade
défensive, mes deux piliers
identifiés sont Louis-Philippe
Lacroix et Vincent Richer.
Arrivé récemment, on en sait que
très peu encore sur l’apport du
torontois Kyle Mariani.
S’il y a un domaine cependant où
la direction de l’équipe devra
se pencher pour espérer terminer
la saison en force, c’est bien
en défensive. Le système de jeu
collectif et le manque de
vitesse d’exécution de certains
défenseurs ont fait que cette
formation a concédé de
nombreuses chances de marquer,
ce qui lui confère la pire fiche
en défensive. En continuant sa
progression, cette formation
devrait améliorer son
différentiel de moins 17.
Par ailleurs, on nous avait
promis du hockey robuste et on
l’a assumé. Sans avoir remporté
tous leurs duels, les pugilistes
de l’équipe se sont présentés.
Évidemment, l’arrivée du réputé
Steve Bossé est attendu avec
impatience. Aux dires des
partisans, celui qui a endossé
fièrement l’uniforme des grands
rivaux de l’époque, les Dragons
de Verdun, se retrouvera cette
fois dans le bon camp.
Y en aura pas de facile
Après avoir terminé la première
tranche sur une bonne note, que
nous réservera cette formation
en deuxième moitié de
calendrier? Joueront-ils les
trouble-fêtes? Une chose semble
vouloir se confirmer cependant,
pour espérer l’emporter
dorénavant face aux Prédateurs,
il faudra travailler avec ardeur
pendant 60 minutes. |