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jeudi 20 novembre 2014

Steve Bossé: une sage décision

Même s’il n’a pas encore disputé une seule joute, l’arrivée de Steve Bossé dans l’uniforme des Prédateurs de Laval demeure une sapré bonne affaire. Surtout pour une formation en quête d’identité, croupissant actuellement au dernier rang du classement.

Le charisme


Malgré la déception qui habitait les fans des Prédateurs à la mise en jeu initiale vendredi dernier, l’enthousiasme dans les gradins était quelque chose à voir au cours de la séance de réchauffement. Les gens en avaient que pour celui qui endossait le numéro 29. Chacun de ses mouvements étaient épiés, à partir du coup de patin jusqu’aux tirs dirigés vers son gardien. En somme, une mise en situation qui n'est que consacrée aux joueurs charismatiques.

Un joueur à qui s’identifier

Pour ma part, je me rappelle de l’un de ses premiers combats à son arrivée dans le circuit en 2003. Son rival des Chiefs de Laval avait pour nom Corey Holland, un gaucher plus expérimenté. L’auditorium de Verdun était bondée et le petit indien Cri, natif de la Baie James, avait eu le dessus. Par la suite, la verte recrue des Dragons de Verdun n’a jamais cessé de progresser. Sa détermination combinée à son désir de vaincre l’ont propulsé là où lui-même se visualisait: directement aux sommets. Et lorsque l’on parle de s’identifier à un joueur qui y met les efforts, qu’importe son rôle, en voilà un exemple concret.

Les doutes

Cependant, lorsque l’on veut plaire à ses supporters, il faut être fin prêt, voire davantage après une si longue absence. Bossé le savait, lui, que sa «game shape» sur patins n’était pas tout à fait à point. On l’observait bouger ses pieds ainsi que son centre de gravité durant l’avant-match. Des doutes semblaient se glisser dans son esprit. Devant tout ce tintamarre autour de lui, allait-il risquer de mal paraître dès son entrée en scène à la maison? Poser la question, c’est y répondre.

Un sauveur

La direction lavalloise a corrigé le tir en début de semaine en prévoyant son retour pour le sept décembre prochain. Mais la vraie question à cette étape de la saison: est-ce que le plan de la résurrection passera par celui qui a déjà fait vibrer de nombreux amateurs. En tout cas, personne ne peut nier que la nouvelle acquisition en donnera pour son argent à ses partisans. Et à 33 ans, soit l’âge du Christ à son ascension, admettons que le paradoxe est assez cocasse.

Sylvain Neveu

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PAR SYLVAIN NEVEU

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