lundi 23 mars 2015
CHRONIQUE
L'OBSERVATEUR - PAR SYLVAIN
NEVEU
Les Marquis en
4 avec noblesse!
Sentiment
d’urgence tardif pour les
Prédateurs…
Dans
une rencontre disputée avec
noblesse, les Marquis de
Jonquière ont pris la mesure des
Prédateurs de Laval au compte de
4 à 3 en surtemps pour ainsi
balayer la série quart de finale
en quatre joutes.
Placé devant le sentiment
d’urgence, les Prédateurs ont
offert leur meilleure opposition
en séries éliminatoires cette
saison, spécialement au
troisième vingt et en surtemps.
Or, devant une machine bien
huilée comme la formation du
Saguenay, ce fut trop peu, trop
tard. C’est le vétéran
Simon Laliberté qui a
propulsé Laval en vacances à
mi-temps en première
prolongation.
Encore une fois, les unités
spéciales ont eu leur mot à dire
et à ce chapitre, l’attaque
massive des jonquièrois (3 en 8)
a eu le dessus sur celle des
lavallois. Ces derniers, qui
s’en étaient faits une
spécialité en saison régulière,
se sont donc retrouvés en pleine
léthargie dans ce département
puisqu’ils ont été incapable de
percer l’énigme de Pier-Olivier
Pelletier en sept occasions,
dont deux à cinq contre trois,
lors de ce quatrième et dernier
duel.
D’ailleurs, il ne faut pas
chercher trop loin les motifs
expliquant ce balayage puisque
les hommes de Dean Lygitsakos
ont complètement neutralisé
l’attaque massive de leurs
rivaux tout au long de la série
(0 en 30) alors que ceux de
Serge Forcier en ont concédé 8
en 29 tentatives. De surcroît,
l’équilibre des forces en
présence à cinq contre cinq
ainsi que la transition
défense-attaque des Marquis ont
été supérieur.
Dans le clan des lavallois,
alors que le compte indiquait
0-3 en faveur des visiteurs au
Colisée, je
n’ai pu m’empêcher de penser à
la lourde perte du joueur de
centre étoile Pierre-Luc
O’brien (à droite)
(blessure) et du départ en
dernier quart de saison du
logiline gardien de but Mathieu
Corbeil-Thériault, un «gamer»
dont l’arrivée en sol lavallois
plus tôt cette saison avait
permis aux Prédateurs de devenir
une formation davantage
respectable.
D’autre part, il est encore trop
tôt pour les dirigeants
lavallois de s’attarder au
post-mortem de l’équipe. Je
compte cependant y revenir
lorsque la poussière sera
retombée éventuellement. Disons
brièvement que c’est dans les
épreuves que l’on apprend à
s’enforcir.
À prime abord, il faudra
regarder les points positifs de
cette deuxième année d’activité
sur la couronne nord de Montréal
et identifier le noyau ainsi que
les joueurs charismatiques de la
formation en vue de la prochaine
saison afin d’écourter un camp
d’étude du personnel qui s’est
prolongé jusqu’au 15e match de
la saison régulière. D’autre
part, dans le but de créer un
meilleur sentiment
d’appartenance et d’aller plus
loin en séries, il faudra
également s’inspirer des
meilleures formations de la LNAH,
soit débuter la saison sur des
bases beaucoup plus stables en
septembre prochain.
À la prochaine
Sylvain
Neveu |