vendredi 22 avril 2016
Chronique 20 ans d’histoire
par Sylvain
Neveu
Méli-mélo VII
Richard
Martel, Alain Rajotte, Michel
Lebel...
Suite à
l’embauche de Richard Martel à
Jonquière, le grand patron des
Marquis, Marc Boivin, sera passé
à un seul filet d’incarner
l’image d’un véritable sorcier
dimanche dernier. Malgré tout,
ce dernier a réussi tout un tour
de force en convainquant le
réputé ex-entraîneur de la LHJMQ
de prendre les rênes l’équipe
alors que ces derniers
accusaient un recul de 1-3 face
aux Éperviers en demi-finale.
Au moment
d’écrire ces lignes, mis à part
Martel lui-même, nul ne peut
prédire si ce dernier reviendra
l’an prochain. Cependant, sa
récente présence derrière le
banc d’une formation circuit
Godin aura attiré beaucoup
d’attention.
D’autre part, afin de demeurer
dans le contexte des 20 ans
d’histoire de la LNAH,
l’avènement à Jonquière de
l’ex-coach de Saint-Hyacinthe,
Val-d’Or, Baie-Comeau et
Chicoutimi dans les rangs
juniors n’est pas sans me
rappeler celle d’un autre
entraîneur d’expérience de la
LHJMQ, soit Alain Rajotte,
qui s’était lancé dans
l’aventure de la LNAH en 2002.
Alain, un diplômé de
l’Université de Sherbrooke en
éducation physique, avait quant
à lui piloté les équipes de
Verdun, Granby, Laval,
Victoriaville et Chicoutimi au
sein du circuit Gilles Courteau
avant de faire une croix
définitivement sur sa carrière
junior pour poursuivre ensuite
sa route au sein de la LNAH.
À l’image de Martel, il avait
vite réalisé que plusieurs de
ses ex-protégés juniors avaient
adopté ce circuit. On a vu
Rajotte prendre place derrière
le banc du redoutable Prolab de
Thetford Mines, une formation
qu’il avait conduite en finale,
ainsi que celui du Radio X de
Québec avec qui il avait obtenu
beaucoup de succès tout en ayant
remporté les grands honneurs au
printemps 2005. Puis, à ses deux
dernières campagnes, il s’était
vu confier la destinée des
représentants de Sainte-Marie et
St-Georges-de-Beauce.
Et qu’est-il advenu de Rajotte
par la suite? Disons que c’est à
Thetford qu’il a choisi
d’apporter de la stabilité
autour de lui, et ce, tant au
plan familial que professionnel.
Il avait d’ailleurs profité de
son passage au sein de la LNAH
pour revenir à ses premières
amours comme enseignant en
éducation physique au sein d’une
commission scolaire anglophone
de la région de l’Amiante.
Désormais, en plus d’occuper un
rôle d’analyste lors des
rencontres de la LHJMQ
présentées
au
réseau «MA TV», ce dernier
cumule également les fonctions
de responsable du Service des
activités physiques et
sportives, en plus de faire
partie du comité administratif,
pour le compte du Cégep de
Thetford.
***
Michel Lebel,
réputé statisticien et
conseiller par excellence des
“poolers” à RDS a profité du
sixième et dernier match de la
demi-finale entre les 3L et les
Prédateurs pour venir faire son
tour au Colisée de Laval. On se
rappelle que ce dernier avait
porté plusieurs chapeaux en
accomplissant de l’excellent
boulot au micro pour compte de
la LNAH au cours de la décennie
2000, notamment dans le rôle de
descripteur lors des rencontres
télédiffusées au Réseau Des
Sports et sur les ondes de
l’ensemble du réseau Radiomutuel
en survolant cette fois les
activités du circuit en
compagnie de l’unique Ron
Fournier, à l’émission “Bonsoir
les sportifs” .
***
Le rapide attaquant David Rose
qui s’est illustré avec les
Redmens de l’Université McGill
cette saison s’avère toute une
acquisition pour Sorel-Tracy.
David a été la bougie d’allumage
de sa formation universitaire
avant de tenter sa chance au
sein de la LNAH. Son arrivée
coïncide drôlement avec un
regain d’énergie de fin de
saison dans le clan des
Éperviers. Pour ce qui est de
Vincent Couture, l’auteur du
filet gagnant qui envoyait les
Marquis en vacances, force est
d’admettre qu’il s’est attiré
les regards jusqu’ici en séries
en participant au sommaire à 17
reprises lors de ses 13
premières rencontres, dont un
match de cinq points qui
propulsait également l’Assurancia
de Thetford en vacances le 25
mars dernier.
***
Transportés par l’émotion, les
3L ont offert une performance
digne des grandes formations
vendredi dernier en éliminant
les Prédateurs au compte de 4-0
au Colisée Laval. Toutefois, les
lavallois ont tout donné et je
pense entre autres aux vétérans
Russo, Wathier, Saint-Jacques et
Massé, sans oublier le diminutif
joueur de centre Jérémi
Janneteau qui a encore prouvé en
séries qu’il avait le cœur aussi
gros qu’une zamboni. En bout de
ligne, les mots équilibre et
surtout
profondeur auront fait pencher
la balance en faveur des
représentants du Bas-St-Laurent.
***
Acquis des Éperviers en janvier
dernier, le rapide Francis
Desrosiers, auteur de
huit filets en douze rencontres,
a profité des séries
éliminatoires pour démontrer
qu’il pouvait être un rouage
important au sein de la troupe
lavalloise.
***
Suite à une pluie d’objets
lancés au banc de ses joueurs
par quelques individus alors
qu’il ne restait moins de trois
minutes à jouer, Jean-François
Béliveau, V.P. hockey du 3L, a
posé un geste responsable en
avisant l’officiel de suspendre
momentanément la rencontre afin
de permettre aux joueurs de
retraiter au vestiaire le temps
de calmer les esprits.
***
Il y a dix ans, guidés par le
gardien Luc Bélanger et
l’attaquant Éric Perricone, le
St-François de Sherbrooke était
consacré vainqueur de la Coupe
Futura. Cette année-là, Marco
Charpentier, Dominic Chiasson et
Michel Picard avaient fait
scintiller la lumière rouge à
plus de 50 reprises chacun. Tout
comme son coéquipier
Charpentier, auteur de 113
points accumulés, le défenseur
du Radio X, Frédéric Bouchard,
inscrivait également son nom
dans le livre des records avec
une récolte de 93 points.
***
L’histoire entourant l’état de
santé d’Alexandre Gauthier
dépasse le hockey et se veut
porteur d’espoir pour les
familles vivant des situations
similaires. Et l’ovation qu’il a
reçu récemment à
Jonquière résume tout.
***
L’expérimenté journaliste du
SorelTracy Magazine et
ex-professeur, Laurent Delainey,
est le père de la charmante
Marie-Laurence Delainey,
journaliste pour le compte de
TVA nouvelles dans la région de
Montréal. Laurent assiste
régulièrement aux joutes des
Éperviers et force est de
constater que le pays du
Survenant n’a plus de secrets
pour lui.
***
Concernant l’assistance lors des
deux séries demi-finales,
soulignons que le Palais des
Sports de Jonquière a vu défiler
une moyenne de 2879 spectateurs
par rencontre tandis que les 3L
en ont attiré 2936 au Centre
Premier Tech, dont une première
salle comble de 3500
spectateurs.
***
L’homme de hockey du Cool FM de
St-Georges-de-Beauce, Dean
Lygitsakos a assisté au deuxième
duel de la demi-finale au
Colisée de Laval. En coulisses,
on raconte que Dean est un
entraîneur et communicateur
apprécié par la majorité des
joueurs ayant évolué sous ses
ordres.
***
Au
printemps 2002, le Cousin de
Saint-Hyacinthe avait causé
certaines surprises en terminant
tout d’abord au premier rang du
“round Robin” qui avait impliqué
également le Mission de Joliette
et les Royaux de Sorel-Tracy
dans une formule quart de
finale. Ce laissez-passer avait
permis aux maskoutains de
déjouer les experts lors de la
ronde suivante en prenant la
mesure des puissants Dragons de
Verdun en six rencontres.
Puis, en finale
de division ce fut au tour des
Chiefs de Laval d’être
confrontés aux prouesses de
Frédéric Beaubien, un gardien
qui s’était déguisé en « Frère
André » au cours de ces séries
éliminatoires. Saint-Hyacinthe
avait remporté les deux premiers
duels avant de s’incliner en six
dans des rencontres âprement
disputées.
L’ailier droit Carl Ménard,
auteur d’une récolte de 21
points en 17 rencontres, dont
quatre buts vainqueurs, de même
que le chef de file Hugues
Laliberté, un joueur qui a
toujours répondu présent
qu’importe les adversaires,
s’étaient également signalés
pour la formation cendrillon des
séries 2002.
À la
prochaine, Sylvain Neveu |