(Jean Doyon, 3 septembre 2021) - Enfin, il y aura du hockey de la LNAH cette année à Sorel-Tracy, mais vous devez vous en douter un peu, ce ne sera pas aussi simple qu'à l'habitude. Les mesures sanitaires compliquent un peu la marche à suivre, mais l'organisation des Éperviers de Sorel-Tracy est à mettre tout en oeuvre pour faciliter l'expérience et avoir une saison. Pour l'instant, le calendrier d'octobre est toujours d'actualité.
Jeudi, le copropriétaire des Éperviers, Christian Deschênes, et Daniel St-Onge, du Service des Loisirs de la Ville de Sorel-Tracy, ont fait ensemble une visite du Colisée Cardin, et ont réussi à s'entendre sur le meilleur plan sanitaire possible.
« Nous avons eu une bonne rencontre et ce plan va suivre les conditions de la Santé Publique, en plus d'être accepté par la LNAH. On va devoir fonctionner avec une capacité maximale de 1250 spectateurs par match.», déclarait Deschênes.
Les cinq portes d'entrée du Colisée auront un rôle important dans ce plan.« Ce sera 250 personnes par portes, ce sera aussi des sections définies et les gens devront toujours passer par la même porte, même chose pour les employés, les joueurs, etc.. La porte de la billetterie permettra d'avoir les 2 mètres de distances. Avec 5 portes différentes, on ne veut pas créer de rassemblement, et faudra éviter toute congestion au niveau de ces portes d'entrée. C'est certain qu'il va falloir gérer ça, avec du staff supplémentaire.», précisait-il.
Et bien entendu, Les Éperviers devront se soumettre, comme les Restaurants et les Bars, à exiger le Passeport Sanitaire, qui est la condition incontournable du Gouvernement. « Le port du masque sera obligatoire dans les déplacements, mais le partisan pourra retirer son masque lorsqu'il sera à son siège. », rajoutait le DG sorelois.
Le billet de saison sera salutaire ?
Mais, ce qui fait craindre le plus le copropriétaire de 44 ans vis-à-vis ses partisans, c'est de devoir refuser l'entrée aux spectateurs "en trop" avant une partie. « C'est ce qui me hante le plus. Écris le dans ton article, si nous sommes dans l'obligation de refuser du monde à l'entrée, je veux que les gens sachent que ce ne sera pas de ma faute ! », clame Christian Deschênes.
« C'est le plan qui est en place et qui va nous permettre d'avoir du hockey cette année, il faut donc respecter ces exigences. J'accepte ça, je vis avec ça, parce que je ne veux pas que les gens passent à côté d'une autre saison, et on ne veut surtout pas partir en guerre avec la Santé Publique. C'est un plan qui a été mis en place d'un commun accord avec la ville, et on tient à le respecter. »
« Alors, c'est pourquoi le billet de saison aura une valeur très importante cette année. Pourquoi ? Parce qu'il va être placé d'office, la personne va connaitre sa porte d'entrée, on sera capable de bien le placer, de savoir qui est aux alentours, à quelle distance, etc.. Le billet de saison aura presqu'une valeur sécuritaire en terme de "ne pas se casser la tête pour venir à un match". », renchérissait-il.
L'organisation soreloise espère atteindre les 1000 billets de saison vendus pour 2021-2022. Le prix du billet reste le même 15$ par match et 250$ pour le prix du billet de saison. « C'est certain que ça va être un peu plus serré au niveau budgétaire, mais il n'était pas question de refiler la facture aux partisans. Je ne voulais pas augmenter les prix comme l'a fait le Canadien de Montréal lors des séries au printemps dernier. Par contre, il faut dire merci aux gens d'affaires de la région qui ont répondu "présent" lors de la recherche de commandites pour la prochaine année.»
Pour connaitre les dates d'ouverture des guichets et lespoints de vente des Billets de saison, surveiller la page facebook de l'équipe : https://www.facebook.com/epervierslnah
La pression des partisans
Christian Deschênes a vécu une période particulière lors de la pandémie, les gens qui lui ont demandé « À quand le retour du hockey au Colisée ? » ont été nombreux..., très nombreux. « Tellement, que je vais plus faire mon épicerie à des heures normales ! Au cours des derniers 4 mois, il n'y a pas une journée que je ne me suis pas fait interpeller pour savoir s'il y aurait du hockey bientôt. Ça montre à quel point les gens en veulent.»
Pour plusieurs, la sortie de la semaine "aux Éperviers" prend une grande place dans leur vie. « Je n’aurais pas pu imaginer à ce point. Une Dame de 75 ans m'a dit qu'elle allait mourir s'il n'y avait pas de hockey cette année, et ce n'était même pas une blague ! », concluait Christian Deschênes avec désarroi.