L’Assurancia de Thetford pourra compter sur la présence du portier Étienne Marcoux devant son filet pour la saison 2023-2024.
En effet, après avoir acquis son ancien porte-couleurs lors d’une transaction avec les 3L de Rivière-du-Loup il y a un peu plus d’un mois, la formation thetfordoise en est venue à une entente avec celui qui a évolué à Thetford à ses deux premières saisons dans la Ligue nord-américaine de hockey.
C’est d’ailleurs dans l’uniforme de l’Assurancia que Marcoux s’est distingué au point d’être élu le meilleur gardien du circuit à chacune de ses deux campagnes avec l’équipe. On se rappellera que l’Assurancia l’avait été échangé aux Bâtisseurs de Montcalm à l’aube de la dernière saison, et ce, afin de lui permettre de se rapprocher de chez lui.
Comme il l’avait indiqué à l’issue de la transaction le ramenant à Thetford, c’est purement pour cette raison et la récente naissance de son fils qu’il avait manifesté le souhait de jouer plus près de la maison. « Autrement, je n’aurais pas demandé cet échange à cette époque. Je suis bien heureux de retourner à Thetford. J’aime le groupe de joueurs et j’ai beaucoup d’amis là-bas », a-t-il mentionné.
Ayant cumulé des statistiques impressionnantes depuis son arrivée dans le circuit, le gardien de 29 ans avait largement aidé l’Assurancia dans sa conquête du championnat des séries éliminatoires en 2022. Ce fut d’ailleurs sa seule présence en séries avec l’équipe puisqu’à sa première campagne, les éliminatoires, tout comme la saison entière suivante, avaient été annulées en raison de la pandémie.
Son retour à Thetford réjouira non seulement les amateurs, mais donne une grande satisfaction au directeur général Bobby Baril. « À partir du moment de la dissolution des Bâtisseurs de Montcalm, notre priorité était de remettre la main sur Étienne. Il a prouvé qu’il s’élève au rang des meilleurs gardiens de la ligue. C’est un joueur d’équipe qui est respecté par ses coéquipiers et je ne pourrais être plus heureux de le revoir avec nous », de commenter Baril.
Source: Mario Royer
Crédit photo: Sandra Giroux-Poulin